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Lundi 16 janvier 2012, stage d'une semaine|.
Adobe Illustrator est le logiciel de création graphique vectorielle de référence dans les environnements professionnels. Il fait partie de la gamme Adobe et peut être utilisé indépendamment ou en complément de Photoshop, offre des outils de dessin vectoriel puissants. Les images vectorielles sont constituées de courbes générées par des formules mathématiques. L'un des outils principaux d'Illustrator étant « la plume » qui permet de tracer des courbes à l'aspect parfait grâce au placement de points d'ancrage et de tangentes qui vont en modifier la courbure. Un des avantages des images vectorielles est qu'elles ne sont pas dépendantes de la résolution, c’est-à-dire qu'elles ne perdent pas en qualité si on les agrandit. Adapté aussi bien à la création de document papier qu'à celle d'illustrations pour Internet (logos, affiches, etc.) ce logiciel est orienté vers le marché professionnel, il intègre de nombreuses options propres à améliorer la productivité.
La première version d'Illustrator fut développée pour la plateforme Macintosh d'Apple en 1985. Il s'agissait d'un portage de l'application maison d'Adobe de création de polices de caractères et de manipulation de fichiers PostScript.
Commercialement parlant, proposer Illustrator sur la plateforme Macintosh n'était pas très intéressant : faibles parts de marché, une seule imprimante compatible – la LaserWriter d'Apple, elle-même chère et peu répandue – et le principe même des courbes de Bézier était étranger à l'utilisateur moyen. Le Macintosh ne disposant que d'un écran noir et blanc de 9 pouces, Illustrator stimula la fabrication d'écrans plus grands compatibles Macintosh.
Cependant, Illustrator était un produit fiable et puissant et les utilisateurs apprécièrent rapidement la supériorité des courbes de Bézier sur les solutions existantes telles que MacDraw, qui n'offraient qu'une précision limitée. Il attira ainsi de nombreux utilisateurs qui n'avaient pas assez d'argent ou de temps à investir pour des programmes haut de gamme comme AutoCAD. Illustrator avait trouvé une niche entre le dessin bitmap et les programmes de CAO.
La puissance et la simplicité d'Illustrator provient du choix de la courbe de Bézier comme élément de base. Une courbe modifiée permet de décrire une ligne, un cercle ou un arc de cercle. En outre, Adobe choisit le format PostScript comme format natif de document, ce qui permit d'imprimer un fichier en l'envoyant directement vers l'imprimante, sans avoir à passer par l'interface d'Illustrator. Postscript étant un format ouvert et documenté, les éditeurs tiers pouvaient aisément développer des applications capables de lire et de créer des documents au format d'Illustrator.
Illustrator 1.1 vint rapidement remplacer la version 1.0. Le temps de commercialiser la version 3.0, Aldus avait porté FreeHand sur Macintosh et, en dépit d'une convivialité moindre et d'une interface moins soignée, son réel support des dégradés lui permit de maintenir sa présence auprès des professionnels de l'édition, avec les autres membres de la « bande des quatre » : Illustrator, PageMaker et QuarkXPress. Il fallut encore de nombreuses années et plaintes d'utilisateurs avant que les vrais dégradés soient implémentés dans Illustrator.
Adobe désirait prendre des risques avec l'interface de son application. Au lieu de suivre les lignes directrices d'Apple en matière d'interface utilisateur ou d'imiter d'autres programmes populaires de la plateforme Macintosh, Illustrator proposait d'activer les différents outils au moyen de raccourcis clavier. Adobe, qui avait eu tout loisir de tester différentes solutions en interne, savait ce qu'elle faisait et les utilisateurs lui donnèrent raison. Malheureusement, Apple attribua l'un des raccourcis d'Illustrator (Commande - Espace) au changement de clavier et Windows en traita un autre (la touche Alt) comme une touche système.
Lors de la sortie d'Illustrator 6 en 1996, Adobe procéda à d'importantes modifications de l'interface utilisateur, entre autres en ce qui concernait l'édition des tracés. Il s'agissait également d'harmoniser l'interface d'Illustrator avec celle de Photoshop. De nombreux utilisateurs renoncèrent à la mise à jour et ils sont encore nombreux à se poser des questions quant à la pertinence des choix opérés alors. C'est également à ce moment-là qu'Illustrator commença à supporter les polices de caractères TrueType, ce qui contribua à apaiser la guerre entre les formats PostScript Type 1 et TrueType, ainsi que les plugins, ce qui était déjà le cas de Photoshop. Néanmoins les polices PostScript restaient les seules vectorisables. Ce qui pour tous les graphistes offrait au PostScript un large avantage.
Bien qu'Adobe ait principalement développé son logiciel pour Macintosh durant la première décennie, Illustrator fut compatible, de manière sporadique, avec d'autres plateformes. C'est ainsi que des versions pour NeXT, IRIX et Solaris firent leur apparition au début des années 1990 mais leur commercialisation fut interrompue faute de marché. La première version d'Illustrator pour Windows, la version 2.0, était sortie en 1989 mais n'avait guère rencontré de succès. La deuxième version pour Windows, la version 4.0, fut largement critiquée car elle ressemblait davantage à la version 1.1 du Macintosh qu'à la version 3.0 (il n'y eut pas de version 2.0 ni de version 4.0 pour Macintosh) et n'était en aucun cas équivalente à son concurrent sous Windows, CorelDraw.
Problèmes : Il faut admettre qu'Illustrator, malgré ses qualités, pose certains problèmes de base. La version la plus récente provoque très souvent des bugs et des incompatibilités avec d'autres logiciels, notamment Filemaker Pro ou Explorer.
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